Cosmopolitisme, métissage et nomadisme : passages obligés du mondialisme

Le cosmopolitisme, le nomadisme, la diversité, le métissage, idéologies encensées et reprises en chœur dans les médias mainstream, convergent clairement avec le projet mondialiste.
Le cosmopolitisme est un concept créé dans le monde antique, à partir des mots grecs cosmos, l’univers, et politês, citoyen. Au XVIIIe siècle, les littérateurs philosophes se disent européens et citoyens du monde. Depuis le XIXe siècle, le cosmopolitisme est un projet politique et une idéologie héritée des Lumières. C’est un politique lié au culte du Cosmos. Il tend à fondre le particulier dans un Grand Tout, c’est-à-dire un Etre Un, Dieu créateur et l’Univers créé sont confondus. Aujourd’hui, la pensée cosmopolite est devenue la pensée dominante.
L’objectif est clair : un seul peuple métissé sur terre. Sans frontières ni traditions culturelles. L’individu n’a pas de patrie ni d’identité propre. Il n’est qu’un citoyen du monde.
Georges-Marc Benamou, journaliste français né en 1957, confirme cette notion identitaire dans le mensuel Globe : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux ».
Elie Wiesel, philosophe américain (1928-2016) : « Rêvons d’un jour où la terre entière deviendra un sanctuaire ».
Daniel Cohn-Bendit, homme politique germano-français né en 1945 : « Ce qui me plaît en France, c’est son cosmopolitisme. Les Noirs, les Arabes, les Juifs. J’aime la France surtout pour ça ».
Edgar Morin, philosophe français né en 1921, préoccupé par la « promotion des hybridations et métissages » comme de la « propagation d’une universalité métissée et cosmopolite », rêve de « réaliser la Terre patrie ». Il faut « envisager une citoyenneté planétaire, des droits terriens », pour finalement n’avoir que « la planète pour patrie ».
Guy Sorman, essayiste français né en 1944 : « Le monde est ma tribu ».

La pensée de Jacques Attali est imprégnée de cet idéal du village global où le travailleur est nomade, déraciné, flexible à souhait et métissé. Les nations, les frontières, les sédentaires y sont bannis, le métissage y est exalté. Attali rêve d’une société multiculturelle, multiethnique.
Selon lui, le travailleur nomade aurait de nombreuses qualités. Il serait à la fois « pacifique, léger, libre, hospitalier, vigilant, connecté et fraternel ».
Dans L’homme nomade, Attali assure que « l’homme a été façonné par le nomadisme et il est en train de redevenir voyageur ». Il oublie de préciser que les circonstances du monde du travail, notamment les délocalisations, obligent l’homme à se déplacer. Ce nomadisme est donc contraint et forcé, non pour le plaisir, mais dans des conditions pénibles. Le nomadisme, c’est bien quand on voyage en jet privé tout confort et quand on fréquente les hôtels de luxe et les villas somptueuses sur toute l’étendue de la planète… et éventuellement les prostitués ou prostituées qui se présentent.
Jacques Attali prône « une démocratie sans frontières où les institutions ne demandent ni États forts, ni frontières qui les limitent ». Il parle de « détruire le concept même de nation » par le biais de l’Europe, c’est-à-dire du fédéralisme européen visant la destruction des souverainetés nationales. Il affirme qu’il faut « s’ouvrir aux cultures des autres, favoriser tous les métissages ».

Depuis des décennies de République, le peuple français est abreuvé de tels discours qui encensent le cosmopolitisme, le métissage et la diversité. L’apparence est positive, la finalité concrète est perverse.
Pour arriver à ce genre de société cosmopolite et métissée, les « élites » appliquent une politique d’immigration massive. Guy Sorman, Daniel Cohn-Bendit, Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, Guy Konopnicki, Jack Lang, Vincent Cespedes, Jacques Attali, Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, François Hollande, la classe politique entière, y sont favorables… contre la volonté populaire.
L’immigration serait soi-disant, nécessaire, inévitable, incontournable, pour la bonne santé de la société, pour remédier à la décroissance démographique. Or, cette politique immigrationniste appliquée depuis cinquante ans par tous les partis de gauche et de droite, depuis le regroupement familial, produit une régression de la France à une vitesse vertigineuse. Un résultat catastrophique sur le plan social, sur le plan économique, sur le plan sécuritaire. Malgré ce constat, l’intelligentsia bourgeoise bohème continue de prôner une immigration toujours plus intense. Pour payer les retraites, disent-ils. Car selon eux, un étranger rapporterait plus à la collectivité qu’il ne coûte.
Cette immigration de masse poursuit plusieurs objectifs participant à un même projet : la déchristianisation de la France, l’abaissement du coût du travail, la dissolution de l’identité nationale. Sur ce dernier point, le métissage et l’antiracisme tiennent un grand rôle. Une substitution de population s’opère à travers cette politique immigrationniste. En y ajoutant l’idéologie du métissage, l’’oligarchie atteint son but inavoué, à savoir la destruction de l’identité des peuples et des nations.

L’homme de demain sera métis ou ne sera pas. Tel est le credo des élites françaises. Ségolène Royal le clama avec enthousiasme lors d’un meeting du Parti Socialiste : « La France est diverse, multiple, colorée, métissée… Une France colorée qui fait de ses diversités une richesse, une France métissée ». Les médias alignés encensent aussi bien l’idéologie du métissage que l’antiracisme.
En France, les fanatiques du métissage propagent largement cette idéologie. Par exemple, Yannick Noah, franco-camerounais dans sa chanson Métisse, Mathieu Kassovitz, cinéaste, dans le film du même nom Métisse, Vincent Cespedes, avec son livre « Mélangeons-nous », David Asssouline, socialiste faisant l’éloge de la République métissée, Vincent Peillon, et bien d’autres personnalités publiques soumises à l’idéologie dominante.
Axel Kahn, médecin généticien (1944-2021), affirma en janvier 2009 : « L’humanité s’est toujours métissée. Elle n’a pu évoluer qu’en se métissant, et biologiquement et culturellement… Il n’y a pas de processus de civilisation sans rencontre, contact, métissage culturel. Et pour un biologiste par ailleurs, le métissage, qu’il soit culturel ou biologique, est un extraordinaire facteur de vigueur ».
Nicolas Sarkozy, à Palaiseau, en décembre 2008, déclara avec autorité : « L’objectif, c’est de relever le défi du métissage. Le défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation, c’est un impératif. On ne peut pas faire autrement, au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. On va changer partout en même temps : dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore ». (faudra dans le texte, pour faudrait)

La mixité, la diversité, le métissage sont exaltés dans le cinéma, la musique, les magazines, à l’école, au collège, au lycée, à l‘université. Tous les supports médiatiques, éducatifs et culturels sont bons pour le bourrage de crâne idéologique, et l’intégration du message à force de répétitions.
Nos dirigeants institutionnalisent et imposent ce métissage, idéologiquement en le martelant dans les médias et le système éducatif, concrètement sur le terrain pour forcer le brassage ethno-culturel et racial, dans les lieux publics, le monde du travail, les discothèques. Les grands moyens sont employés pour faire de la France une auberge espagnole : chacun voit et interprète les choses comme il les sent, chaque communauté demande sa part de gâteau, revendique ses droits, au nom des Droits de l’Homme, sans se soucier un instant de l’intérêt général ni de l’intérêt de la nation.
Laurent Fabius affirma : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République ».
Autrement dit, une étrangère doit être le symbole de la République française. C’est logique puisque la République est le parti de l’étranger et l’ennemi déclaré de la France, la France entendue comme Fille aînée de l’Église catholique.
Sur France 3, Julien Dray martela que l’immigration était une chance pour la France : « La lutte contre les discriminations doit devenir une cause nationale, parce qu’il faut faire cette éducation du pays pour qu’il apprenne que désormais son avenir, c’est le métissage. Premièrement, l’éducation. Apprendre la France à se regarder telle qu’elle est dans sa diversité. Le faire à la télévision, le faire dans les écoles, le faire régulièrement par les campagnes d’information, le faire dans les entreprises, valoriser cela. Et donc nous devons commencer à le faire nous en politique ».
Promesse non tenue, une de plus. Les Sarkozy, Hollande, Macron, Dray, Lang, Fabius, Attali, Cohn-Bendit, Minc, Lévy… acceptent-ils le métissage pour eux et leurs enfants ?
Julien Dray ajouta : « Je ne suis pas d’accord pour réduire la France à ses racines chrétiennes. Les choses sont beaucoup plus compliquées dans son histoire et ce n’est pas comme ça qu’on éduque. La République ne doit pas avoir peur de l’Islam ».
Au sein des classes laborieuses, la substitution de l’Islam au christianisme est le projet de l’oligarchie maçonnique, ce qui coïncide avec la politique immigrationniste. Dans son ouvrage « Les Juifs, le monde et l’argent », écrit en 2002, Jacques Attali le confirme : « L’islam est d’une certaine façon la religion parfaite (pour les goïm), dans la mesure où c’est une religion sans histoire, transcendante et universelle, dans l’abstraction totale, avec un Dieu dénué du moindre anthropomorphisme. Une abstraction du judaïsme et du christianisme de l’époque. Les rabbins ont tout de suite accepté l’islam comme un monothéisme, le plus pur, même, disait Maïmonide ».

Manuel Valls, interrogé par Mediapart en 2014, se vante d’accueillir massivement la population musulmane sur le sol français : « L’Islam est la deuxième religion de notre pays. La France est le pays qui accueille le plus de musulmans en Europe, ça ne doit pas être un risque. C’est une chance de faire la démonstration que, dans le pays de la Révolution de 1789, des Lumières, il y a la possibilité de faire la démonstration à la face du monde que l’Islam et la démocratie, l’Islam et la laïcité, l’Islam et l’égalité hommes-femmes sont parfaitement compatibles ».
Cet Islam conçu comme un modèle par Valls est un Islam républicain façonné par les loges. Un Islam de France, dont la vocation est de détruire l’identité chrétienne de la France tout en se soumettant au diktat de la Franc-Maçonnerie. Dans leur stratégie, l’importation de l’Islam est utilisée pour dissoudre la chrétienté.
Ce projet de métissage par l’immigration dépasse les frontières de l’hexagone. Ainsi, le Canadien George Brock Chisholm, défenseur de la cause mondialiste malthusienne (1896-1971), déclara :
« En métissant les races, on fera disparaître les problèmes raciaux ». Les oligarchies ont beau métisser à tout prix en favorisant l’immigration, les tensions communautaires et raciales demeurent et s’aggravent.

Guy Sorman affirme : « Ce ne serait pas la présence des étrangers qui susciterait le racisme, mais leur absence : le fantasme de l’immigré serait le fourrier de la violence, beaucoup plus que l’immigré lui-même ».
On croit rêver. Les migrants multiplient au quotidien les actes de violence, agressions, vols, meurtres… et l’illusion de l’immigré préparerait l’avènement de la violence.
Via l’antiracisme en vigueur, l’intelligentsia bien-pensante impose aux masses une dictature politiquement correcte afin que le citoyen moyen n’ose plus dire les mots « noir », arabe », ou « juif ». Quiconque s’aventure sur ce terrain glissant se heurte à la loi Fabius-Gayssot qui « tend à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe ».
Dans les grosses productions cinématographiques, le méchant oppresseur et dominateur est toujours le Blanc.
Le rabbin Nachum Rabinovitch (1928-2020), déclare : « Je peux avancer avec assurance qu’à présent, les dernières générations d’enfants blancs ont vu le jour… De la sorte, la race blanche va disparaître. Car le métissage des Blancs et des Noirs signifie la fin de l’homme blanc ; en sorte que notre plus mortel ennemi ne subsistera que comme souvenir… ».

Tous ces gens font preuve d’une même sensibilité mondialiste, d’une même logique cosmopolite.
Par l’endoctrinement, l’embrigadement, le matraquage de la jeunesse et des foules, ils mentent avec un tel aplomb, ils exercent un tel formatage des esprits qu’il est très difficile d’échapper à leur emprise idéologique. Pour se soustraire à cet ascendant intellectuel et moral, il est nécessaire de s’instruire, de chercher sa nourriture culturelle ailleurs que dans le champ officiel, on peut apprendre à tout âge, il est nécessaire de réfléchir et de faire preuve de bon sens.

Jean Saunier

PS. Le satanisme, le cosmopolitisme, le métissage, le nomadisme, sont des réalités inhérentes au mondialisme et signaler ces réalités n’a aucun rapport avec Tomas de Torquemada et l’Inquisition. Ces faits et ces réalités dérangent tellement qu’il ne faut pas les dénoncer, qu’il ne faut même pas en parler sous peine d’être immédiatement taxé d’antisémitisme. Des gens bien intentionnés ne savent que diaboliser les personnes qu’ils jugent dangereuses pour leur petit business.